Une " ville de Troie " est un cas particulier de labyrinthe : il ne comporte pas d'impasse.

Le but est d'aller vers une destination (le plus souvent le centre) en se laissant guider par le chemin qui se présente devant soi : il s'agit simplement d'avancer.

Le regard est troublé :
Ne faites confiance qu'à votre pas suivant, votre regard ne peut prévoir au-delà le chemin à cause des circonvolutions complexes du dessin.
" Ce qui est agréable, dans notre société de la vision, c'est de relâcher celle-ci au profit des autres sens. Dans notre cas, l'équilibre de la marche : le labyrinthe de Cran Gevrier est souvent en dévers d'autant plus accentué que vous marchez vite. Sans repère de votre regard, votre corps cherche à se rééquilibrer autrement. "

Le départ pour des jeux nouveaux :

La plupart des jeux de société démarre par une Ville de Troie en boucle fermée. Le Jeu de l'Oie est le plus connu de ses enfants. Ajouter à cette panoplie des courses, des relais ou de la danse, alors la Ville de Troie de Cran Gevrier évolue de la promenade bucolique vers un opéra urbain.

L'universalité de la Ville de Troie :

Nous ne savons pas de quand date le premier tracé d'une Ville de Troie. Mais elles existent depuis fort longtemps et sont présentes sur toute le planète Terre :
- En Inde
- En Amérique du Nord
- En Scandinavie
- A Chartre
- Sur le gazon anglais !